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Articles - L'héritage républicain de la Résistance menacé
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Le précieux héritage de la République et de la Résitance menacé
Denis KESSLER, qui fut le second du MEDEF en même temps que patron des compagnies privées d’assurances à buts lucratifs, se félicitait dans « Challenges » du 4 octobre 2007 de l’action du gouvernement qui exécuterait le meilleur programme du monde.
« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance...Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale…statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraites…
A y regarder de près on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ».

Or, notre CONSTITUTION fait partie de ce qui a été mis en place en 1946 ! La République revenait de loin, balayée par PETAIN. Il s’agit ainsi de défaire, méthodiquement, la République, en commençant par ses fondamentaux, nos services publics, garants de sa devise.

En effet le service public ne tolère pas les « passe droits ». Pas de citoyen privilégié, égalité du service pour tous, que se présente au guichet de la Mairie, du Percepteur, de l’Equipement, une personne de race noire ou blanche, un catholique ou un athée, qui affiche ou non ses convictions, un handicapé ou un bien portant, un rabbin ou un imam, un militant politique ou un syndicaliste du MEDEF ou de la CGT. Le fonctionnaire en service garde pour lui ses propres convictions et veille à ne rien dire ou montrer qui puisse constituer une agression vis-à-vis de son interlocuteur, en obtenant calmement de ne pas être non plus agressé (ce dernier point est devenu un problème dans certains collèges, et à l’Hôpital en particulier là où est propulsée une tentative de conquête islamiste).

Un nouveau concept peut être dangereux : « la discrimination positive ». Une discrimination ne saurait l’être en effet, qui ouvre la porte à n’importe quoi, y compris à de bizarres qualificatifs comme celle du percepteur catholique, ou de l’instituteur juif, ou du procureur communiste, dans les pas du fameux « préfet musulman » que nous a récemment produit la mouvance actuellement au pouvoir.

Nous avons pris, nous, l’habitude du respect mutuel, conquête de la République qui a heureusement remplacé la tolérance. Quand on tolère une idée, un comportement, c'est-à-dire qu’on le supporte, la pensée de l’autre n’est plus réputée pouvoir valoir la nôtre. Il y eut jadis des édits de tolérance qui furent suivis de nouvelles persécutions et massacres. L’Edit de Nantes fut promulgué puis révoqué. Le vrai droit à la différence n’était pas gravé dans une constitution. Quand il n’y a que tolérance, il n’y a pas d’égalité entre celui qui tolère et celui qui est toléré.

Là est la culture profonde de notre fonction publique, chez les fonctionnaires d’état, territoriaux, hospitaliers.

Un autre héritage de notre Conseil national de la Résistance est la Sécurité sociale, un autre est notre système de retraites par répartition (une autre forme de la sécurité des citoyens). Voir les articles sur le sujet.

Claude BARRATIER
Note: Aucune note
Ecrit par: tavardon, Le: 31/07/09