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Les républicains, l'UMP, ecole catholique,incohérence, mahonneté.

Les périodes électorales permettent parfois de faire tomber des masques de Tartuffes. En voici un exemple sur l’affaire grave de l’asphyxie de l’école publique par le gouvernement UMP qui avait un allié que personne ne soupçonnait : seuls les usagers de l’école catholique étaient au courant.
Le gouvernement SARKOZY a supprimé 77 500 postes, dans nos écoles publiques, ces 5 dernières années.

François HOLLANDE candidat a promis de rétablir 60 000 postes en 5 ans, 1000 tout de suite.
Vincent Peilllon, Ministre de l’Education nationale, accorde dès maintenant 70 postes à l’enseignement catholique, il ne dit rien des autres secteurs de l’enseignement privé. Mais il est vrai que « le reste » est négligeable par rapport à l’enseignement catholique.
Sur les 60 000 postes promis en 5 ans, l’enseignement catholique en réclame 5100 pour ses classes sous contrat d’association.
La presse s’en est fait l’écho, dès les résultats du 1er tour des dernières élections, le pouvoir préfiguratif socialiste a reçu les délégations de l’enseignement privé. Pas les autres (qui n’avaient d’ailleurs peut être pas demandé d’audience, ou encore la presse continue-t-elle à privilégier le moindre « pet » de l’enseignement catholique pour en faire un fromage.
Jusque là, c’est la règle du jeu, ce n’est pas malhonnête, l’enseignement catholique fait pression au bon moment (les élections) pour obtenir plus.
Mais il y a un problème de fond : L’enseignement catholique fait sa publicité de recrutement sur le fait que ses classes sont moins chargées que les classes du secteur public, ce qui est vrai, car les statistiques montrent 3 à 5 élèves de plus par classe « publique » en moyenne que par classe « privée ». A partir de 20, chaque enfant en plus compte dans la qualité de l’enseignement élémentaire, c’est à partir de 30 dans le secondaire. Une classe chargée risque d’ être moins efficace qu’une classe à effectif raisonnable.
Ces chiffres d’effectifs raisonnables à l’école privée qui sont mis en avant par les services de l’enseignement catholique montrent que l’Etat qui accepte des effectifs raisonnables à l’école catholique sous contrat d’association continue à payer les enseignants privés comme il paie les enseignants publics, mais dans l’école publique il trouvait que ces effectifs raisonnables étaient insuffisants, et là il supprimait des postes ! Discrimination manifeste en défaveur des services publics.
Là où je peux parler de malhonnêteté, c’est dans le fait qu’en soutien de ces suppressions de postes dans le public, il y avait, cachées, les pressions, les connivences de l’enseignement privé catholique qui aurait dû, moralement, se contenter de s’occuper de ses affaires.
La preuve de cette malhonnêteté est sortie durant la campagne électorale des présidentielles.
Répondant à une question du journal La Croix le 23 janvier 2012 : « François Hollande entend rétablir les 60 000 postes supprimés au cours de l’actuel quinquennat. Approuveriez-vous une telle mesure ? », Eric elabarre, secrétaire national de l’enseignement catholique a déclaré : « Aborder la question de l’école par le biais des moyens ne me semble pas pertinent. La situation budgétaire est telle qu’il me semble impossible de rétablir ces 60 000 postes. Je pense même qu’on peut probablement continuer à en supprimer sans que la qualité de l’offre de formation s’en ressente. ... ».
Le même secrétaire national de l’enseignement catholique a changé réclame 5 100 postes alors qu’il n’en a perdu que 2500 sous le gouvernement Sarkozy (contre 77 500 dans le public). Pour sa poche à lui c'est pertinent! !

C’est plus qu'impertinent, c’est malhonnête. C’est du détournement de nos fonds publics vers ses poches bien garnies, au moment où la dette publique est dangereuse, et où la banque du Vatican continue à accumuler des milliards de réserves, sans aucune dette

Eric Delabarre roulait pour Sarkozy, et le Tartuffe vient maintenant réclamer 5100 postes qui seraient nécessaires à la qualité de l’enseignement, mais qui serviraient surtout à augmenter le différentiel entre le public et le privé en matière d'effectifs par classe. A aggraver la discrimination, aux dépens de l’intérêt général, en faveur des intérêts privés, donc particuliers.
Eric Delabarre a obtenu une compensation à son soutien UMP. Avant de quitter le pouvoir, ce parti déloyal, malhonnête par rapport à son devoir vis-à-vis de ses propres services publics, a offert un grignotage supplémentaire en faveur de l’école catholique, afin de la favoriser, la circulaire 2012.

N'oublions jamais de quoi sont capables les SARKO DELABARRE.
Claude Barratier

tavardon Le: 02/03/17