Retraités dans la République

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Un site à partager

Ce site n’est pas vraiment le mien

Un texte, un auteur ?
Oui sans doute pour l’expression, le style, la facture personnelle.
Mais l’idée ?

Les idées ne nous appartiennent pas, expressions momentanées, synthèses provisoires de millénaires de balbutiements...

Nous pensons à plusieurs, nous n'existons comme être pensant que grâce aux autres, à nos multiples contacts, par le regard des autres qui nous révèle à nous-mêmes.

Ce que j'écris est à chaque instant une résultante d'évolutions, d'affinements, je ne me sens pas du tout propriétaire de ce que je raconte, souvent j'exprime des idées qui sont "dans l'air" puisque je les retrouve un peu plus tard ailleurs sans aucun contact avec l'autre émetteur.

Ce site est donc une expression qui ne peut pas être personnelle. Même si l’histoire de chacun, ses rencontres, son vécu filtrent et colorent les idées qu’il reçoit : lectures, discussions, contradictions, observation de la réalité. Chacun ne voit il pas Midi à sa porte ?

Les plus beaux textes valent mieux que leur auteur
. Ce qui est vrai pour la magnifique lettre aux instituteurs d’un Jules FERRY qui transcende sa personnalité (discutable par exemple sur le colonialisme), est souvent vrai partout.
L’héritage des idées, après une décantation qui n’a laissé que le meilleur, nous pousse au même dépassement. Déjà Prométhée qui vola le feu du ciel aux dieux de l’époque transcenda sa condition d’homme pour devenir un Héros, d’autant plus commémoré par la tragédie grecque qu’il resta dominé, écrasé, par ceux qu’on appelait déjà des dieux. Un homme et une femme de la République restent debout : posture choisie par tant de guerriers celtes, nos ancêtres, pour leur inhumation, l’éclair forgé à la main afin de rester l’égal des dieux qu’ils ne redoutaient pas de rencontrer après leur mort.

La République ne reconnaît aucun surhomme, la citoyenneté permet à chacun de se transcender pour vire ensemble mieux. L’homo sapiens que nous serons toujours, tenté par l’accaparement individuel, le règne sur les autres, la tentation monarchique qui est le contraire de la transcendance, se dépasse par le groupe.

De ce florilège jamais terminé et toujours imparfait, jaillissent des résonances pour le lecteur qui veut exprimer ce qu’il ressent par rapport à notre époque.

Je me suis senti proche du livre de Serge HALIMI (chapitre [b]la République et le monde
dans le présent site),[/b] et giflé par les déclarations d’un président venu d’ailleurs, là où la République n’a pas existé, et qu’il ne peut ou ne veut pas comprendre.

Visiteur du site, laisse une trace, une piste de lecture, un accord, un désaccord.

La République est bien vivante. Elle est à nous, indestructible si nous la défendons assez. Avec humilité. En égaux.

Claude Barratier Envois à claude.barratier@wanadoo.fr

tavardon Le: 20/11/09